“Jusqu’en 62, l’Algérie était occupée. Depuis, elle est en dérangement"”.
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Ces souvenirs d'un monde et d’un pays qui, s’ils n’ont pas été un modèle idéal de société, se retrouvent souvent et encore quelquefois regrettés par bon nombre de ses enfants.
En cette fin d'année 2010, Il semblerait que...
« La machine à lessiver la mémoire, à fabriquer de l’incompréhension, puis de la haine, s’est remise à tourner. »
La France aura perdu outre son honneur, bientôt son identité. Vouée à un métissage inévitable, conséquence immédiate d'une politique algérienne désastreuse, là voici entrainée dans un tourbillon infrenable qui se calmera quand la plus grande partie de ses enfants s’appelleront mohamed avec le risque de déclancher une nouvelle bataille d'Alger cette fois ci à Barbes.
L’Algérie partagée entre le dépit et l'espoir, «sans bornes ni boussoles», trichant avec son passé, en faisant le pire des choix, celui du socialisme et de l’islamisme, se privera de tout espoir de laïcité et de démocratie, patrimoine que la France aurait du intelligeament lui léguer.
Ce livre, puisqu’il en prend de plus en plus l’apparence, est un témoignage parmi tant d’autres. De nombreuses anecdotes, toujours bien réelles, reflètent l’état d’esprit de cette catégorie d’algériens dont je suis, de plus en plus reconnus comme tels et qui ne surent pas comprendre à temps qu’ils étaient tout autre chose que des «français à part entière».
Comme dans toutes les révolutions et dans tous les conflits, les protaganistes de cette sale guerre n’échapèrent pas (dans les deux camps) aux intrigues et aux basses attaques de leurs pairs. Certains, les purs, les justes, les héros préferèrent mourir pour leur idéal alors que d’autres intrigants postulaient sournoisement pour le pouvoir.
Ce fut flagrant et honteux du côté français, affligeant du côté algérien.
Ce qui va suivre reflète tout l’amour et la tendresse que continuent de se témoigner algériens et pieds noirs. C’est un formidable et mutuel élan de fraternité que ne peuvent se communiquer que des gens qui s’apprécient, qui se regrettent et qui s’aiment.
A tous ceux qui partagent sans efforts ces mêmes sentiments, j’adresse ma plus profonde amitié.
A l’Algérie mon pays et aux algériens mes frères, je souhaite paix, bonheur et prospérité.
HENRI BAPCERES