Ce blog raconte aux travers de diverses anecdotes l'histoire de deux destinées dont le point commun est d'avoir habité, dans un temps passé, un quartier aux accents multilples, Bab el Oued.
Véritable creuset d'une race de pionniers que l'on surnommera successivement avec dédain" les petits blancs", puis "les algériens" avant de les cataloguer
de "pieds noirs", ce faubourg turbulent d'Alger sera souvent à la une des évènements.
Cette catégorie de français, dupe et victime de la politique personnelle et revancharde d'un arriviste qui se servira du drame algérien pour s'emparer du pouvoir de la France, devra s'exiler sans espoirs de retour.
Cinquante ans passées, le tribu de guerre de la défaîte gaullienne reste lourd à payer.
Un métissage certain de gaulois et de sarazins, qui avec le temps fera disparaître bignoux, fifres et tambourins pour laisser la place, "pour ne pas me déplaire", à la rhaïta et au derbouka.
La France qui selon le maréchal Juin se plaça en état de pêcher mortel en abandonnant si lâchement l'Algérie, se retrouve aujourd'hui confrontée au châtiment: un problème de société que la superbe intelligence gaullienne, n'avait su ou voulu prévoir.
"Et cela, les français devront un jour historiquement l'admettre !"
De notre rue Mazagran d'un Bab el Oued idéalisé et que nous n'aurions jamais voulu quitter, notre exile nous bourlinguera, comme une bouteille jetée à la mer, au hasard de villes comme Théhéran, Tananarive, Casablanca ou Paris. Hermance terminera sa vie à l'île de la Réunion, où quelques fois le soleil et le ciel prennent des tons d'Algérie.
C'est un peu de cette histoire mouvementée que nous allons essayer gaiement de vous raconter.
Commentaires
Bienvenue dans le monde de vefblog et bonne continuation.....on attend la suite avec impatience....
Jakin,
faudrait changer la couleur des coms on ne voit rien quand on tape...
joli ce bleu,
ça m'int"resse..